Printemps, projets et perfectionnement d’un joli mois de mai

C’est la veille de l’été que s’achève la deuxième grande salve de corrections d’Aimer. Après avoir réécrit une partie du roman et supprimé près de 60 pages sur 330 suite aux remarques de mes bêta-lecteurs, j’ai passé le texte à la moulinette d’Antidote. Ce logiciel de correction s’avère toujours aussi efficace, et m’a permis d’analyser mon récit d’un point de vue strictement formel : une solution fort pratique à une époque où le temps manque pour passer ses écrits au « gueuloir ». Répétitions, erreurs de syntaxe et de grammaire, tournures passives et impersonnelles, verbes ternes, rien n’échappe à l’œil de ce redoutable outil…

Gardez-vous cependant d’utiliser Antidote sans analyse personnelle. Aussi sophistiqué soit-il, il n’en reste pas moins un robot capable de se tromper. Les phrases longues ou nominales le plongent dans la perplexité, et ce n’est pas parce qu’il surligne les mots offensants ou les formes participiales qu’ils sont bons à supprimer. L’important est de ne pas en abuser et d’identifier ce qui relève d’un style véritable, plutôt que d’une lourdeur involontaire. Si vous arpentez les littératures de l’imaginaire, n’oubliez pas d’intégrer les mots inventés à votre dictionnaire personnel, afin qu’Antidote ne les considère pas comme des erreurs !

Une fois correctement paramétré, cet outil regorge de menus qui permettent de voir son texte sous un angle complètement différent. Mots longs, rares ou inventés, cascades de compléments, termes le plus fréquemment utilisés, régionalismes, les sous-menus d’Antidote sont de vraies mines d’information sur notre manière d’écrire. En lisant Aimer, vous entendez ainsi beaucoup parler d’Émilie, d’être, d’avoir, de faire, de pouvoir, de plus, de rêve ou encore de devoir. Vous viendrez à bout de ses 18 855 phrases en 10h27 si vous lisez en silence ; comptez 7 heures de plus à voix haute. Vous trouverez des mots aux étymologies variées et vous comprendrez, bien sûr, que le vocabulaire inconvenant est exigé par le contexte, et certes pas destiné à un lecteur en particulier.

Mon illustrateur préféré va bientôt saisir ses pinceaux, et je rédigerai la quatrième de couverture dans la foulée afin de vous révéler le tout en même temps. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, j’ai le plaisir de vous annoncer que cette année verra la sortie non pas d’un seul livre mais de deux. Si vous avez lu mes précédentes actualités, vous saurez qu’en mars j’ai travaillé sur un petit projet bilingue français / anglais. Celui-ci approche à grands pas de son terme : ce conte humble en apparence mais riche de potentialités devrait paraître en septembre… À compte d’éditeur. Eh oui, peut-être vais-je enfin faire le grand saut ! Je prévois également de réaliser ma première interview sur Youtube, avec Michael Naon sur la chaîne Le Chevalier du Savoir.

Comme vous le voyez, la fin du confinement sonne pour moi le lancement de nombreux projets ! Je vous tiendrai bien sûr informés chaque mercredi de mes avancées. Et vous, le temps est-il venu de vous lancer dans de nouvelles lectures ? Ou bien avez-vous décidé de prendre la plume après des années d’hésitation ? 😉

 

Zoom sur l’onglet « lisibilité » : sont signalées ici toutes les caractéristiques d’écriture qui peuvent gêner vos lecteurs si vous en abusez.

Cet écran représente « l’inclusivité ». Autrement dit, Antidote vous signale ici toutes les tournures qui pourraient, en déformant la langue française et en alourdissant considérablement votre texte, être mises au féminin pour que personne ne se sente lésé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les statistiques d’Antidote révèlent mon amour des verbes et des noms communs, et une certaine affection pour les adverbes et les adjectifs.

Sans doute la plus belle copie écran d’Antidote ! Apprenez, lecteurs, que je suis druide en écriture… Je maîtrise les arcanes des mots, avec un record de 533 erreurs pour près de 20 000 phrases !

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