Nouvelles d’octobre : que devient la Bibliothèque ?
Cet Halloween 2018 est l’occasion de faire un point de parcours. Vivre attend avec une impatience non feinte ses premières chroniques et commentaires de lecteurs : j’ai contacté six blogueurs, dont les chroniques de Grandir m’avaient particulièrement plu, afin de leur proposer le tome 2 en priorité. Je compte poursuivre les demandes petit à petit, au fil des mois, afin d’éviter de dépenser en une fois plus de cent euros de frais postaux. Qui sait, l’intérêt non feint de nombreux chroniqueurs pour La Bibliothèque les poussera peut-être à acheter le tome 2 par eux-mêmes ? 😉
Côté promotion, si le concours anniversaire n’a pas généré autant de participations que je l’espérais, il aura au moins permis à une nouvelle lectrice de découvrir l’univers d’Émilie. La sortie de Vivre fut également l’occasion de tester la publicité payante et le fameux boost dont Facebook me vantait les mérites depuis deux ans. Le résultat n’est pas aussi mirobolant qu’il le promettait, mais les 12 euros que j’ai investis ne me semblent pas totalement perdus. 2788 personnes atteintes, 121 clics sur le lien, 152 vues de mon article, soit près du double, voire du triple de mes scores habituels : pour moi, l’objectif est atteint. Reste à voir si les chiffres de vente suivront… Au-delà des 20 exemplaires achetés par le vaste groupe que constituent mes parents et amis.
Au fil des jours, je découvre peu à peu les joies de la publication papier via Kindle, entraperçues durant un laborieux mois de septembre. Alors que je croyais cette aventure terminée, mon mécène préféré a fièrement brandi ses exemplaires neufs devant moi : quelle ne fut pas ma joie de constater que chacun d’eux présentait des anomalies d’impression… Un décalage de la couverture, faisant déborder la première de couverture sur le dos, et le dos sur la quatrième, avec une marge pouvant aller jusqu’à trois millimètres. Horreur et damnation ! J’ai aussitôt écrit à Kindle, qui m’a demandé une photo et a reconnu que le défaut était anormal. J’attends la suite des événements… Si je trouve l’interface de KDP plus agréable et intuitive que celle de Createspace, je reste donc dubitative : je n’ai jamais rencontré de tels problèmes avec Createspace, dont le créateur de couverture permettait justement d’éviter ce type de problèmes en adaptant automatiquement la taille du dos au manuscrit Word. Mais je vais tenter de croire aux merveilles du Progrès d’ici la sortie d’Aimer…
J’ai en effet bon espoir d’achever le premier jet de ce tome 3 d’ici un an. Riche de près de dix ans d’expérimentation, j’ai décidé pour cette nouvelle histoire de tirer parti de la si durement acquise substantifique moelle scripturale. J’écris donc Aimer comme j’ai écrit Grandir : au rythme lent mais constant d’une page par jour. Soit 365 pages par an. Disons 335 avec les vacances. Et je l’écris directement à l’ordinateur, ce qui me fera gagner près d’un an de recopiage… À cela s’ajoute le traitement de l’histoire via le plan que j’ai mis au point avec Vivre. Un tableur excel, où figurent les différents axes des aventures d’Émilie, que je mets à jour au fur et à mesure et qui me permet de repérer la moindre redondance. Le fait d’écrire une page par jour fait déjà sentir ses effets : 30 pages A4 achevées, et un fil narratif qui ne se perd pas dans les méandres de la description. L’inconvénient : une page, cela revient à sortir de l’histoire alors qu’on commence à peine à se mettre dedans. L’avantage : cette frustration perpétuelle, maintenue d’un jour sur l’autre, m’oblige à penser sans cesse à mes personnages et à leurs péripéties, et me permet de m’y replonger chaque soir, plutôt qu’une fois par semaine.
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Et vous, où en êtes-vous de vos projets ? Quels livres livres lisez-vous, quels livres écrivez-vous ? Si vous avez lu Vivre, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur Amazon ou Babelio !
J’aime beaucoup cette idée d’écrire une page par an mais je ne sais pas si je pourrais lol !
Ce n’est pas toujours facile, il y a des jours où je suis moins motivée que d’autres, mais c’est comme un sport. Plus on le pratique, plus c’est facile ! Et au moins, on voit l’avancement du livre, page après page, lentement mais sûrement 😀