Le Lys dans la vallée, d’Honoré de Balzac

Le Lys dans la vallée raconte l’histoire de Félix de Vandenesse, jeune échappé de province qui se lance dans la vie parisienne. À l’inverse d’autres figures balzaciennes comme Lucien de Rubempré ou Eugène de Rastignac, Félix est happé hors de Paris sitôt après y être entré, puisqu’il tombe amoureux d’une femme de la province. Ce roman est le récit de cet amour.

J’ai adoré ce livre, car on se retrouve plus facilement dans le personnage de Félix, candide, généreux et impulsif, que dans Lucien et Eugène. Lucien est plus faible, Eugène plus cynique, tous deux sont plus ambitieux. Félix veut être heureux. La scène d’ouverture du roman, où il rencontre Madame de Mortsauf, est un passage amoureux remarquable de spontanéité et de passion. C’est la première sortie de Félix dans le monde, et rien ne se passe comme il le souhaiterait. Il se retrouve sans le vouloir assis près d’une femme inconnue qui lui tourne le dos, et il tombe amoureux de ses épaules, qu’il embrasse fougueusement.

Par la suite, il retrouve Madame de Mortsauf, et l’aide dans son quotidien, entre son mari caractériel et ses enfants malades. Je retiens du Lys dans la vallée une peinture touchante de la vie de province, description mélancolique d’un monde qui se meurt alors que Paris déploie lentement ses tentacules. La fin du livre est quant à elle une bouleversante apothéose de sentiments, déclaration passionnée d’un amour très pur.

Ce roman m’a profondément marquée : c’est une apologie du bonheur, qui nous le rend à la fois délicieusement proche et irrémédiablement lointain. À lire… Et à relire.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Que retenez-vous du Lys dans la vallée ? Vous a-t-il plu, ou avez-vous préféré un autre roman de Balzac ? N’hésitez pas à laisser un commentaire 🙂

2 Comments

  1. Florence Gindre
    8 Fév 2017

    Je l’ai lu lorsque j’étais au lycée. Je n’ai plus de souvenir de l’histoire, seulement qu’il m’avait marqué, touché et fait pleuré (c’est rare). Je l’avais adoré.

    • Pauline Deysson
      9 Fév 2017

      Je l’ai lu juste après le lycée, et il m’a énormément marquée, surtout la lettre de Mme de Mortsauf à la fin, qui m’a transportée. Après, le seul qui m’ait fait pleurer (chose rarissime pour moi aussi), c’est Les Misérables, et j’ai mis trois jours à m’en remettre. Je ne rêvais que de ça la nuit ! En tout cas ça fait plaisir de voir que les grands classiques marquent aussi les lecteurs d’aujourd’hui 🙂

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