Vivre : dernier round correctif avant publication !

À trois semaines de l’échéance que je me suis fixée, j’entame une dernière série de corrections sur Vivre. C’est l’avantage de l’autopublication : pouvoir retravailler son manuscrit jusqu’au dernier moment ! Le conte philosophique est au rendez-vous, les différents éléments de l’histoire s’enchaînent bien, il est à présent temps de peaufiner les personnages, ma grande faiblesse en matière d’écriture. Déjà dans Grandir, ils ont souffert de ma tyrannie d’auteur qui les empêchait de s’exprimer ailleurs et autrement que quand je le décidais. Il n’est pas évident d’être à l’écoute de ses personnages tout en reliant des mondes imaginaires qui n’ont pas pour habitude de se rencontrer…

Vivre souffre aussi d’un relatif manque d’action que je vais m’ingénier à combler, précisément grâce aux interactions et à l’évolution de mes personnages. Mais comment faire pour donner plus de vie à des êtres de papier ? Parmi les nombreux conseils qui m’ont été donnés, je retiens celui de m’astreindre à raconter l’histoire du point de vue des autres protagonistes. Cela m’obligera à me concentrer sur le ressenti de chacun et à mettre Émilie de côté ! Je l’ai constaté dans le tome 1 de La Bibliothèque : dès l’instant où j’ai été à l’écoute de Lilas, Cosme, Italy ou Taméo, leurs émotions ont affleuré naturellement, et ils ont pris de l’autonomie par rapport aux pions qu’ils étaient dans mon premier jet.

C’est là toute la magie et la difficulté de l’écriture : franchir le gouffre qui sépare le monde embryonnaire que l’on imagine et le roman final que l’on transmet aux lecteurs. Pour que tout soit cohérent, il faut imaginer encore et encore, développer la logique propre à chaque personnage, à chaque lieu, à chaque univers. Quitte à se laisser surprendre par une évolution imprévue, au détour de la plume… Les priorités varient selon l’imagination des auteurs : pour moi, ce sont les lieux qui viennent en premier, puis l’histoire et l’aspect philosophique et, enfin, les personnages qui vont incarner ce que je cherche à dire. Mes corrections reprennent ces éléments dans le même ordre !

Le travail commence aujourd’hui et durera jusqu’à dimanche. Ma correctrice en chef validera cette nouvelle mouture, je repasserai le texte à la moulinette typographique d’Antidote et vous pourrez enfin le découvrir ! Mes numéros ISBN sont prêts, la couverture et la carte ne devraient pas tarder à être finalisées par mon artiste préféré : il est encore un peu tôt pour vous donner une date exacte, mais un article spécial ne manquera pas de vous informer de la parution de ce deuxième volume tant attendu. Après quoi, le temps sera venu d’enchaîner sur Aimer, un tome 3 que j’ai en tête depuis plusieurs mois et qu’il me tarde d’attaquer !

Et vous, quelles difficultés rencontrez-vous dans l’écriture ? Menez-vous vos corrections en suivant une méthode spéciale ? L’idée même de la Bibliothèque et des rêves-livres m’est venue avant le personnage d’Émilie, mais les personnages d’Aimer précèdent l’histoire : peut-être ce tome marquera-t-il un tournant dans mon écriture ? 😉

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