Quelques nouvelles de la Bibliothèque et de son jardin

Ce mois de mai 2019 sera capricieux jusqu’au bout. Je comptais vous raconter mon après-midi de dédicace à la librairie Delord à Maisons-Alfort. Vous parler de l’ambiance, des auteurs rencontrés, méditer sur le type d’événement auquel participer en tant qu’auteur autoédité. La pluie ayant annulé la rencontre, il faudra vous contenter de nouvelles promesses, que cette fois j’honorerai peu importe le climat. J’ai l’immense plaisir de vous donner rendez-vous ce soir à la librairie La Lucarne des Écrivains dans le 19ème arrondissement de Paris, où je serai l’invitée surprise du libraire et éditeur Armel Louis ! Bloquez ensuite le samedi 1er juin dans vos agendas, pour me retrouver au salon de l’autoédition à Lyon. Faute de stand, j’aurai la joie de vendre mes livres grâce à la librairie de l’association Écriture plurielle, et je serai disponible pour répondre à toutes vos interrogations sur La Bibliothèque.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, ce programme savoureux se double de nouvelles chroniques hautement positives sur Vivre, que je vous invite à lire sur Lectures Familiales et Amabooksaddict. Le succès du tome 2 me motive plus que jamais pour les corrections à venir sur Aimer, dont j’achèverai bientôt la troisième partie : un regain d’idées et d’énergie, auquel mes vacances ne sont peut-être pas étrangères, me pousse en effet à ajouter à ma page quotidienne une séance d’écriture prolongée le week-end. Ne maîtrisant pas l’histoire jusque dans ses plus fines ramifications, je suis à la fois lectrice et auteur des aventures d’Émilie, dont j’attends de découvrir la fin avec une hâte qui je l’espère sera partagée une fois le roman terminé. Si je connais les grandes lignes, j’ignore encore comment Émilie parviendra au bout des péripéties labyrinthiques que j’ai conçues pour elle : j’ai déjà eu quelques surprises au fil de la création qui me semblent de bon augure.

Je me suis souvent demandé à quelle catégorie d’auteur j’appartenais. J’ai toujours trouvé la distinction entre le jardinier, qui écrirait son histoire de manière purement spontanée, et l’architecte, planificateur de l’extrême, quelque peu tranchée. L’article de Julien Hirt, qui ajoute à ce constat pour la première fois posé par George R.R. Martin la catégorie du bricoleur, correcteur passionné revenant sans cesse à l’ouvrage, me paraît à cet égard très juste. Julien Hirt nous rappelle à bon escient que ces distinctions ne sont pas des cases, mais plutôt des manières d’écrire dans lesquelles nous donnons tous tour à tour, qui peuvent nous aider à mieux analyser notre méthode créatrice. J’ai tenté en vain de planifier Aimer : j’avais les grandes lignes, mais le détail se tarissait et paraissait si fade dans mon tableau Excel qu’il me dégoûtait de l’histoire avant même de l’écrire. C’est bien de la spontanéité du premier jet que jaillissent mes meilleures idées, celles qui donnent corps au récit et ajoutent de l’épaisseur à mes personnages. Si je n’envisage pas d’écrire un roman sans correction, j’ai appris à travers Grandir à ne pas me corriger trop vite, pour laisser le temps aux idées de mûrir et de se développer. Je planifie brièvement, j’écris au fil de la plume et je n’effectue aucune correction avant d’avoir achevé le premier jet. L’image qui me correspond le mieux est donc sans doute celle du jardinier de l’idéal, qui imagine brièvement son Eden, plante, laisse pousser sauvagement avant de tailler sans pitié pour parvenir enfin au plan initial.

Qui dit rencontre dit compte rendu. Attendez-vous à de nouvelles actualités la semaine prochaine et aux alentours du 1er juin ! Vous en saurez plus sur La Lucarne des Écrivains et la soirée qui s’annonce. Et vous, de quelle manière écrivez-vous ? Savez-vous quelle est la méthode d’écriture de vos écrivains préférés ?

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