Autopublication, édition à compte d’auteur, quelle différence ?

Beaucoup d’entre vous ont été surpris de pouvoir commander Grandir en version papier, comme un « vrai livre », et m’ont demandé si ça ne m’avait pas coûté trop cher. Voici un topos court sur le sujet, afin que vous compreniez vite et bien l’essentiel 🙂

L’édition traditionnelle, vous connaissez tous : un éditeur parie sur votre manuscrit (par chance, par piston ou parce que vous êtes déjà connu(e) dans un autre pays), en imprime plusieurs milliers d’exemplaires d’avance et les diffuse dans tout son réseau. Sans que l’auteur ait à débourser un sou, l’éditeur se charge de la correction, de la mise en page, de la couverture et d’une partie de la promotion.

Édition à compte d’auteur, c’est la même chose, sauf que vous payez l’éditeur pour faire ce travail… Et encore le fait-il peu ou pas, puisqu’il ne s’engage pas à vendre votre livre : c’est à vous de démarcher les libraires et d’écouler les quelques 300 exemplaires que vous avez payés, pour rentrer dans vos frais. Les éditions Persée, par exemple, ne font que du compte d’auteur : acceptation quasi garantie du manuscrit, aucune mention de correction ou de couverture, et aucune présence en librairie. Pour Grandir, ils m’ont demandé d’avancer dans les 5000 €, sans trop me dire à quoi ils allaient être consacrés…

Et enfin, autopublication. L’auteur fait tout soi-même, et ne paye que les services qu’il estime nécessaires : correction, création de couverture, élaboration d’un site internet, beaucoup de professionnels proposent leur aide sur le web. Le livre est toujours disponible en papier grâce au système de l’impression à la demande. De nombreuses plateformes d’autopublication existent : je me suis limitée à Amazon et Kobo parce que ce sont celles qui ont le plus grand réseau de distribution informatique. Et non, je n’ai pas eu à payer quoi que ce soit… Car mon père artiste peintre a fait la couverture, ma mère lectrice impitoyable s’est chargée des corrections, et mes études m’ont appris à monter un site Internet ! Je ne paierai que l’impression des flyers 😉

J’espère que cet article a éclairé vos lanternes ! Si vous voulez en savoir plus, je vous recommande deux articles plus approfondis :
– L’un vient du site de l’auteur Dominic Bellavance
– L’autre est extrait du site Je pense publier

Et vous, avez-vous des expériences à partager en matière d’édition et d’autopublication ?

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